Curieuse et intriguée par les recoins, les gouffres et les aspérités, Géraldine Veya souhaitait devenir archéologue, chirurgienne ou avocate. Elle voulait chercher, fouiller, creuser. Elle aime toujours décoder ce qui nous fait vibrer, ce qui nous fait ressentir, les élans, la démesure et les pulsions qui nous poussent à agir ou réagir, à faire des erreurs, à pardonner.  Elle cherche à comprendre ce qui fait de nous des êtres vivants. Elle ne craint pas d’affronter les peurs, la manipulation qui nous mènent parfois sur des chemins de traverse.

Fan absolue de Jacques Vergès, de Zweig et de Tolstoï, Géraldine est premier prix d’histoire au Lycée Denis-de-Rougemont.

C’est une rebelle qui cherche toujours à aligner ses actes à ses valeurs. Elle veut pouvoir sortir du cadre, combattre la soumission, combattre l’injustice, sans jamais se soucier du jugement des autres.

Dans son histoire qui l’a menée à Legal.fact, elle passe une année à Florence, pour faire du droit européen, international et du droit de la concurrence. Elle rencontre d’autres cultures à l’université, se balade entre les cours dans les musées et dans cette ville emplie d’histoire. Elle se passionne là-bas pour le droit de l’Art, qui réunit deux de ses centres d’intérêt.

Son parcours passe par plusieurs années dans de grandes études de droit des affaires, à Lausanne, auprès de l’Etude Python Peter Schifferli et Associés et à Genève, auprès de l’Etude ZPG Avocats. Elle en adore l’effervescence et cette forme d’urgence nécessaire pour traiter des dossiers qui ne peuvent jamais attendre. C’est là que naît son attrait pour le droit des affaires et le droit commercial, la rédaction de contrats à l’interne et l’international, la négociation, l’implication conséquente, l’engagement, l’élaboration de stratégies, la réflexion, le partage avec d’autres études, nationales et étrangères. Elle accompagne et guide de nombreuses entreprises dans toutes les étapes de leur vie, de leur création, à leur développement, de leur restructuration à leur rachat. Elle dispose d’une solide expérience dans les litiges en matière de droit des sociétés et conseille activement et régulièrement des entreprises, dans des procédures impliquant dirigeants, administrateurs et actionnaires. Elle est membre de plusieurs associations.

Géraldine Veya se passionne aussi pour le droit pénal et le droit pénal économique: la défense de toute forme de liberté, le fait de permettre à tous de contester, d’avoir l’occasion de faire entendre leur voix, d’assumer parfois leurs incohérences dans un monde qui ne les pardonne pas.

Elle est guidée par sens aigu de la contradiction, le dégoût profond de l’injustice. Géraldine Veya aime travailler à faire comprendre la vérité de celui qui est imparfait. Percevoir d’où il vient, comprendre son histoire. Saisir l’âme, sans jugement, avec sincérité, sans suppositions.